À GEM Paris

Evènements passés

Le 25 mai 2016 7 candidats avaient 7 minutes pour présenter leur thèse.

Le Prix du Diploweb a été décerné à Juliette Denis « La fabrique de la Lettonie soviétique. Une soviétisation de temps de guerre, 1939-1949 » (Université Paris-Ouest Nanterre La défense, Histoire). Elle a également reçu le Prix du Public.

Le Prix du CSFRS a été décerné à Béatrice Hainaut : « Émergence et promotion de la norme sur la sécurité des activités spatiales. Origine de la norme et rôle des puissances spatiales comme leaders normatifs. » (Université Paris II Panthéon Assas, Science Politique). Félicitations aux lauréates.

Les lauréats étaient

Juliette Denis : « La fabrique de la Lettonie soviétique.Une soviétisation de temps de guerre,[masked] » (Université Paris-Ouest Nanterre La défense, Histoire).

 

Choralyne Dumesnil : « Des enseignements juridiques de l'Inde : voyage au-delà du miroir du droit.  Réflexion à partir de l'étude du brevetage dans le secteur pharmaceutique » (Institut d’Etudes Politiques de Paris, Droit).

 

Béatrice Hainaut : « Émergence et promotion de la norme sur la sécurité des activités spatiales. Origine de la norme et rôle des puissances spatiales comme leaders normatifs. » (Université  Paris II Panthéon Assas, Science Politique).

 

Vincent Henry : « La Moldavie, l'horizon indéfini. » (Université Paris Est, Science Politique).

 

Matthieu Jeanne : « Paris, un enjeu capital. Rivalités de pouvoirs et stratégies d’acteurs pour le contrôle politique et l’aménagement de la capitale. » (Université Paris 8, Géographie, spécialité Géopolitique).

 

Michael Lambert : « Les stratégies du soft power de l'Union européenne dans les Etats du Partenariat oriental » (Université Sorbonne &  Tampereen yliopisto, Histoire).

 

Thomas Merle : « Les États autoproclamés (quasi-États) : modélisation à partir des cas de la périphérie de la Russie » (Université de Reims Champagne-Ardennes, Géographie).

 

Michel- Foucher

Intervenant :  Ambassadeur Michel Foucher, en synergie avec Questions internationales. 

Date : Mercredi 5 octobre 2016 à 18h00

Lieu : 60-64 rue du Ranelagh, 75016 Paris

Ouvert à tous sur inscription

Conférence  autour du numéro spécial de Questions internationales consacré aux frontières et de la parution de l'ouvrage Le retour des frontières.de M. Foucher.
Incarnant à la fois la fermeture et l’ouverture, la sécurité et la liberté, les frontières concentrent la structure et la dynamique des relations internationales. Alors qu’elles avaient perdu de leur importance au cours des dernières décennies, voilà qu’elles semblent non seulement résister mais, plus encore, vouloir rappeler l’importance des territoires, que ceux-ci- soient terrestres ou maritimes, voire aériens.

Après avoir rêvé d’une intangibilité – voire, paradoxalement, d’une négation – des frontières sous l’effet du mythe de la mondialisation, les États semblent aujourd’hui en proie au phénomène de prolifération des lignes de délimitation, façon de fixer les territoires, les espaces et les identités. Simultanément, ces lignes qui se multiplient ont de plus en plus tendance à bouger, à être désacralisées, forçant les États qui en sont à l’origine à tenter de les fixer plus rigoureusement, dans une logique de contrôle et quitte pour cela à ériger des murs.
Autour du numéro double que Questions internationales vient de consacrer au réveil des frontières, ces lignes en mouvement qui attestent bien l’instabilité du monde, Diploweb, en partenariat avec GEM et Questions internationales, vous convie à la conférence que donnera Michel Foucher.

À quoi servent les frontières ?, se demandera-t-il, illustrant à la fois l’article qu’il signe dans cette livraison de la revue et son récent ouvrage centré sur Le retour des frontières. Quels sont les facteurs qui les justifient et expliquent ce retour alors que, s’appuyant sur une certaine dématérialisation du monde – ère numérique oblige –, on a cru un moment que leur effacement était une affaire presque entendue ?

En réalité, force est de constater que c’est sur le continent européen, où avait été amorcée la politique la plus avancée de démantèlement des fonctions de barrière des frontières que s’opère aujourd’hui le grand « retour » de ces dernières. Plusieurs tendances sont actuellement à l’œuvre, complémentaires ou contradictoires : on assiste simultanément à la réaffirmation des frontières internationales par les États qui y voient un outil d’exercice de leurs fonctions régaliennes de base mais, dans le même temps, certains statu quo territoriaux sont mis en cause, le tout sur fond de multiplication des franchissements. 

Car la frontière reste aussi lieu de passage et donc de transition. Elle permet de différencier le dedans du dehors, mais aussi de faire le lien. Finalement, le retour des frontières marque l’exigence du primat du politique et du symbolique sur le jeu déstructurant d’une globalisation sans limite. Ce dont se réjouit M. Foucher, car un monde sans frontières deviendrait un monde borné.

L’ambassadeur Michel Foucher en quelques mots. Conseiller de la direction de la prospective du Ministère des Affaires étrangères et européennes. Professeur visiteur au Collège d’Europe de Natolin (Varsovie (depuis nov. 2010). 2002-2006 : Ambassadeur de France en Lettonie (octobre 2002 - janvier 2006). 1998-2002 : Conseiller du Ministre des Affaires Etrangères, M. Hubert Védrine (mars 1999 - mai 2002), membre de son Cabinet en charge des questions politico-stratégiques ainsi que Directeur du Centre d’Analyse et de Prévision du Ministère des Affaires Etrangères (mai 1999 – oct. 2002). Envoyé spécial dans les Balkans et le Caucase.

Ses publications récentes : 
Michel Foucher, Le retour des frontières, éd. CNRS édition 2016. 
Questions internationales, « Le réveil des frontières. Des lignes en mouvement », La Documentation français, Mai-août 2016. 

L’ambassadeur Michel Foucher dédicacera ses publications et partagera un verre de l’amitié avec les participants.

Mercredi 11 janvier à 18heures

Lieu : Grenoble Ecole de Management  64/70 rue du Ranelagh  75016 - Paris

Entrée libre et gratuite sur inscription

A quelques jours de l’entrée de Donald Trump à la Maison Blanche, cette nouvelle conférence co-orgnaisée par Grenoble Ecole de Management et le Diploweb vous propose de mettre en perspective les relations complexes que les Etats-Unis entretiennent avec le monde. Bénéficiez de l’éclairage informé du Professeur des Universités Frédéric Charillon et de Célia Belin, Chargée de mission au ministère des Affaires étrangères.

 

Les conférenciers

Frédéric Charillon : Professeur des Universités en science politique à l’Université d’Auvergne. Il enseigne également à Sciences Po, l’ENA, Paris 2, ainsi que dans plusieurs universités étrangères.
​Célia Belin :« Docteur en science politique et chercheure associée au Centre Thucydide de l’université Panthéon-Assas (Paris II)

Le rapport au monde d’un pays est-il d’abord le résultat d’un processus domestique qui verrait des acteurs internes imposer leurs préférences sur l’action extérieure ?

Est-il plutôt le fruit d’une gestion contrainte du système international qui imposerait son carcan et ses règles ? Est-il l’interaction entre ces deux dynamiques, l’une interne et l’autre externe, c'est-à-dire une rencontre entre des volontés politiques nationales et un contexte international donné ?

La principale contrainte dans l’élaboration d’un rapport au monde vient surtout du fait qu’une relation se construit à plusieurs. Il ne suffit pas à un président américain de tendre la main pour que celle-ci soit saisie, ni de se fermer au monde pour que le monde disparaisse.

 

Cette intéraction se construit en trois temps

  • Elle dépend d’abord des déterminants internes : l’état d’une société, de ses clivages, de son débat politique, sa situation économique, constituent donc un premier ensemble de paramètres.

  • Elle dépend ensuite du contexte international et des nombreux défis qu’il présente au quotidien. Les leviers permettant d’agir sur lui sont encore plus incertains, puisqu’il s’agit de gérer des décisions prises par d’autres ou de réagir à des événements pour la plupart imprévus.

  • Enfin, l’interaction dépendra de la stratégie développée pour répondre à ces défis compte tenu de ses paramètres internes. Qu’on appelle cette stratégie politique étrangère, soft power, diplomatie globale ou grande stratégie, il s’agit de savoir et de faire savoir ce que l’on souhaite représenter dans le monde à long terme, pour défendre quels intérêts, au nom de quelles idées, bien au-delà de la gestion réactive et immédiate des crises.

 

Dans cette problématique, les Etats-Unis ne sont pas un pays comme les autres. Deux éléments en font un cas à part. Leurs ressources considérables, d’abord, économique, militaires, culturelles… leur confère une puissance structurelle inédite. Ces ressources leur autorisent ensuite une vocation universaliste : contrairement à la plupart des puissances du monde qui consacrent leurs priorités de politique étrangère à deux ou trois régions importantes pour elles, les Etats-Unis ont comme priorité l’ensemble du système international.

On mesure mieux, au rappel de ces éléments, le choc que constitue l’arrivée à la Maison Blanche d’un homme qui, au moins dans sa campagne, en a appelé à un certain retrait de l’Amérique dans le monde, a malmené (pour dire le moins) un certain nombre de pays ou de cultures, a joué pour emporter sur les divisions d’une société américaine pourtant symbole du melting pot. S’il est vraisemblable que son action ne reprendra pas ce qui lui tenait lieu de programme, il est indéniable que son élection même changera pour un temps le rapport de l’Amérique au monde.

 

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Guerre en Syrie, migrants à Calais, attentats du 13 novembre à Paris, autant de sujets que le journal « Le Monde » raconte en carte. Cette nouvelle conférence Diploweb en partenariat avec Grenoble Ecole de Management nous permet de rencontrer les journalistes-cartographes qui mettent le monde en cartes dans les pages du journal « Le Monde ».

Si les cartes existent depuis les débuts de ce journal, le quotidien consacre aujourd'hui des pleines pages à la cartographie pour expliquer la complexité des conflits. Des pages qui rencontrent un grand succès. Comment sont-elles réalisées? Trois journalistes-cartographes se proposent de nous expliquer les difficultés qu'il y a à concevoir et réaliser souvent dans l'urgence des cartes pour un quotidien.

Le propos sera illustré de cas concrets et d'anecdotes significatives pour faire comprendre la démarche et les choix. Un propos vivant, dynamique et passionnant. Après une heure de conférence, vous pourrez poser des questions, et même échanger ensuite autour d'un verre de l'amitié offert par GEM.

Entrée libre sur inscription 

Les Intervenants :

  • Delphine Papin, doctorat de géopolitique (Institut français de géopolitique), enseigne à l'IEP de Paris. Elle dirige le service infographie-cartographie du journal « Le Monde ».
  • Francesca Fattori, Journaliste Cartographe du journal « Le Monde ». 
  • Flavie Holzinger, doctorat de géopolitique (Institut français de géopolitique), Journaliste cartographe du journal « Le Monde ».

 

En partenariat avec 

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Cette passionnante conférence géopolitique de Laurent Bloch et Kevin Limonier, organisée par Grenoble Ecole de Management et le Diploweb.com vous donnera les clés pour mettre en perspective la bataille de l'Internet. Vous pourrez distinguer les stratégies et les tactiques des acteurs, comprendre les jeux des Etats-Unis, de la Russie, mais aussi de la Chine… et vous interroger sur la place de l’Union européenne.

Plus d'informations et inscription 

Le Diploweb.com et GEM vous invitent à une conférence exceptionnelle de Béatrice Giblin, géographe spécialiste de géopolitique qui dirige depuis 2006 la revue Hérodote.
Elle développera une réflexion originale solidement argumentée à propos des paradoxes français, en distinguant les tendances du temps long et de l’actualité.

Entrée libre et gratuite sur inscription

 

 

Début 2017, les Français n’ont pas le moral. Situation économique incertaine, climat social préoccupant, sentiment d’insécurité, perte de puissance au sein de la communauté internationale... autant d’éléments qui viennent entretenir pour certains la nostalgie d’une grandeur passée, pour d’autres un réel pessimisme quant à leur avenir.

Dans le même temps, les Français ont toujours été perçus et se définissent eux-mêmes comme un peuple « arrogant ». Cette supposée arrogance est en fait liée à la très singulière histoire de la France, patrie des droits de l’homme, terre d’immigration, « Grande Nation » porteuse de valeurs républicaines et laïques et dont ils sont légitimement fiers. Autant de « marqueurs géopolitiques ».

Mal à l’aise avec l’idée de « nation » et avec les symboles qui lui sont liés, les Français semblent ainsi souvent tiraillés entre fierté et autodénigrement, dans un contexte où « l’identité nationale » se cherche une définition. Pour ce qu’elle représente, la France est prise pour cible par des mouvements terroristes, à plusieurs reprises. Pourtant, la société française résiste finalement assez bien aux stratégies de division.

Le 7 mai 2017, l’élection inattendue d’Emmanuel Macron à la présidence de la République française semble bousculer la donne. En effet, il semblerait que ses premières semaines présidentielles effacent ou du moins atténuent ce pessimisme et cette crainte du déclin. En juin 2017 sa réponse éclair à Donald Trump le soir même de l’annonce par ce dernier du retrait des Etats-Unis de l’accord de la COP 21 a non seulement plu aux Français mais aussi à nombre de citoyens dans le monde. Les Français n’attendaient ils qu’un président fier et confiant en la France, ce qu’ils n’osaient plus être ?

Après les 100 premiers jours d’E. Macron à l’Elysée, Béatrice Giblin disposera d’un peu de recul pour se livrer à un exercice difficile mais passionnant,  mêlant le temps long et le temps présent pour une construire une Géopolitique des paradoxes français : entre fierté nationale, hantise du déclin et espoirs de renouveau.  

 

A l’issue de la conférence, B. Giblin dédicacera son livre : Le paradoxe français (Armand Colin, 2017) et partagera un verre de l’amitié.

 

Biographie 

Béatrice Giblin, géographe spécialiste de géopolitique Professeure émérite des Universités a fondé l'Institut français de Géopolitique (IFG) en 2002 à l'Université Paris 8 et l'a dirigé jusqu'en 2012.  Elle dirige depuis 2006 la revue de géographie et de géopolitique Hérodote (Paris, La découverte), succédant à Yves Lacoste qui l'a fondée en 1976. 

A la fin des années 1980 elle a initié la géopolitique locale avec sa thèse (publiée  chez Fayard) sur la Région, territoire politique : le cas du Nord-Pas-de-Calais et la géopolitique électorale en accordant une grande attention aux systèmes politiques locaux et aux stratégies de conquête mises en place par les partis politiques.

 

Bibliographie récente

 
  • Le paradoxe français, Paris, Armand Colin,  2017.
  • Les conflits dans le monde : analyse géopolitique (direction), Paris, Armand Colin,  deuxième édition 2015.
  • L'extrême droite en Europe (direction), Paris, La Découverte,  2014.
  • Des frontières indépassables (direction avec Frédérick Douzet), Paris, Armand Colin,  2013.
  • Le Dictionnaire des banlieues (direction), Paris, Larousse 2009.

     

 

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GEm et Le Diploweb vous invitent à une conférence sur la culture du secret sur la scène politique au Moyen-Orient par deux experts, Flavien Bourrat (IRSEM) et Agnès Levallois (ENA).

Entrée libre et gratuite sur inscription

 

Dans certains pays du Moyen-Orient, le poids des services de renseignements est tel qu’on parle d’« État profond » quand, avec l’armée, ils ne sont pas directement portés au pouvoir.

En arabe, on parle de mukhabarat, un organe puissant et craint dans l’Irak de Saddam Hussein (1979-2003), dans la Syrie de Bachar al-Assad (depuis 2000) et l’Algérie du Front de libération national depuis l’indépendance en 1962. Certains sont plus discrets, mais engagés dans des conflits de premières importances, à l’instar des services d’Arabie saoudite, d’autres en plein bouleversement après les « printemps arabes » de 2011, comme en Tunisie.

En dehors du monde arabe, l’Iran et Israël possèdent différents services intérieurs et extérieurs aux capacités souvent décrites sans limite. Toutefois, les services secrets du Moyen-Orient présentent des faiblesses, notamment dans le contexte de la guerre civile en Syrie et ses implications régionales.

Cette conférence tentera de s’interroger sur les services de renseignements dans leur ensemble, avec notamment un focus sur le cas tunisien, afin de présenter leurs systèmes, leurs points communs et leurs différences, et comprendre s’ils peuvent (ou pas) accompagner les processus de réforme en cours.

INTERVENANTS

Flavien Bourrat, Chercheur sur le Maghreb et le Moyen-Orient à l’Institut de recherche stratégique de l’École militaire (IRSEM).

Agnès Levallois, Consultante spécialisée sur le Moyen-Orient, enseignante à l’ENA et à Science Po Paris, membre du conseil d’administration de l’Institut de recherche et d’études Méditerranée Moyen-Orient (IREMMO).

 

En synergie avec la revue Moyen-Orient, dont le numéro 36 (octobre-décembre 2017) porte sur les services de renseignements dans cette région.

A l'issue de la conférence, Flavien Bourrat, Agnès Levallois et le rédacteur en chef de Moyen-Orient Guillaume Fourmont dédicaceront ce numéro et partageront un verre de l’amitié offert par GEM.

Nous vous recommandons d'arriver dès 17 h 45, avec une pièce d’identité.  Entrée dans la limite des places disponibles. 

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La dissuasion nucléaire n’a jamais été aussi contestée. Voici pourquoi l’Ambassadeur Eric Danon, Directeur Général adjoint pour les affaires politiques et de sécurité au Ministère des Affaires étrangères viendra présenter à l’invitation de GEM et du Diploweb.com une conférence sur l'avenir de la dissuasion nucléaire..

Entrée libre et gratuite sur inscription

Crise nord-coréenne, remise en cause américaine de l’accord conclu avec l’Iran, adoption à l’ONU d’un traité d’interdiction des armes nucléaires, échec du désarmement multilatéral et de la dernière conférence d’examen du traité de non-prolifération…

Pour certains, l’équilibre de la terreur nucléaire symbolise un ordre mondial dépassé. D’autres dénoncent un concept incapable de répondre aux vraies menaces du monde moderne (terrorisme, crime organisé, cyberattaques…). Certains évoquent les conséquences humanitaires et climatiques catastrophique d’une guerre nucléaire. Ou encore les risques d’accident nucléaire ou ceux liés à la décision d’emploi confiée aux seuls chefs d’Etat et de gouvernement des pays possesseurs.

Et pourtant… aucun autre système de sécurité collective n’a pu à ce jour faire la preuve d’une efficacité comparable à celle d’un « parapluie atomique » étendu, par le jeu des alliances, sur plus de la moitié de la population mondiale. Et qui semble avoir évité à celle-ci le retour des grandes guerres du XXème siècle dont les victimes se sont comptées en dizaines de millions de morts.

Dans un monde en mutation constante, l’arme atomique sera-t-elle appelée à continuer à jouer son rôle dissuasif ou deviendra-t-elle le dernier symbole de « l’impuissance de la puissance » dans un monde chaotique en voie de fragmentation ?

Au terme d'une conférence aussi pédagogique qu'argumentée et nuancée, l’Ambassadeur Eric Danon répondra aux questions, puis partagera un verre de l’amitié. L’occasion de nouveaux échanges passionnants. 

 

Biographie.

Éric Danon est un spécialiste des questions de sécurité internationale et de prospective stratégique. Ancien Ambassadeur, il est actuellement Directeur Général adjoint pour les affaires politiques et de sécurité au Ministère des Affaires étrangères.

Diplomate de carrière ayant exercé à plusieurs reprises des responsabilités importantes dans le secteur privé, il a dirigé le Conseil Supérieur de la Formation et de la Recherche Stratégiques de 2013 à 2016. Il y a notamment travaillé sur les méthodologies d’anticipations stratégiques, les menaces criminelles contemporaines et les conséquences sociétales des révolutions technologiques. Auparavant, il a été responsable au Quai d’Orsay de la lutte contre le terrorisme, les grands trafics et le blanchiment d’argent, avant de devenir Ambassadeur, représentant permanent de la France pour le désarmement auprès des Nations Unies.

Il intervient régulièrement à la radio et à la télévision sur les questions géopolitiques et anime le séminaire « Penser autrement » à l’Ecole de guerre.

Normalien, agrégé de physique, diplômé de Sciences Po Paris et ancien élève de l’ÉNA, Éric Danon a été membre de plusieurs cabinets ministériels (Affaires étrangères) et Directeur de cabinet du Ministre de la Coopération et de la Francophonie.

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Jeudi 1er février à 18h - GEM, 70 rue du ranelagh - 75016 Paris 

ouvert à tous sur inscription

 

Terrorisme et crime organisé sont deux réalités géopolitiques mais comment comprendre leurs relations ? GEM et Diploweb.com vous invitent à une conférence gratuite exceptionnelle de Jean-François Gayraud qui partagera le résultat de ses recherches au sujet de l’hybridation de ces deux menaces.

 

  • Dans le monde post-Guerre froide, l’hybridation est devenue la règle et non plus l’exception, générant des entités inclassables : guérillas marxistes vivant du trafic de cocaïne ; gangsters salafisés ; sectes religieuses vouées au terrorisme ; financiers à la fois spéculateurs et criminels ; paramilitaires mutant en cartels de la drogue… Tous les entrepreneurs du crime tendent aujourd’hui à changer d’ampleur et de forme. Comment le comprendre ? L’ère de l’hybridation a commencé…
  • Et le terrorisme trouve ainsi des nouvelles sources de financement. Des corps hétérogènes et inconciliables font désormais symbiose. Hier, acteurs « politiques » (terrorisme, guérillas, milices, mouvements de libération) et criminels de « droit commun » (bandes, gangs, cartels, mafias) vivaient séparés dans les espaces et selon les logiques de la Guerre froide : ils fusionnent aujourd’hui sur la même scène violente et prédatrice. Le conférencier en donnera des exemples. Jean-François Gayraud présentera dans cette conférence une analyse lucide et sans concession de ces hybrides qui bousculent toutes les certitudes héritées du xxe siècle.

 

INTERVENANT :

  • Jean-François Gayraud est docteur en droit, diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris et de l’Institut de criminologie de Paris. Essayiste et haut fonctionnaire de la police nationale, il est l’auteur de nombreux ouvrages de géopolitique et de criminologie, dont « Le Renseignement criminel », avec François Farcy (CNRS Éditions, 2011). Il est également l’auteur de « L’art de la guerre financière » (Odile Jacob, 2016) et « Le nouveau capitalisme criminel » (Odile Jacob, 2014).

A l’issue de la conférence, J-F Gayraud répondra à vos questions puis il dédicacera son nouvel ouvrage : « Théorie des Hybrides. Terrorisme et crime organisé », préface de Jacques de Saint Victor, Paris, CNRS édition.

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A quelques jours des élections, Jean-Yves Carfantan, directeur associé d’AgroBrasConsult, bureau d’études spécialisé en investissements et marchés agricoles, viendra nous faire un état des lieux politique, social et économique de ce grand pays.

Cette conférence sera animée par Nathalie Belhoste, enseignante-chercheure à GEM et Yann Mens, rédacteur en chef d'Alternatives Economiques.

 
Biographie de l'intervenant :

Jean-Yves Carfantan vit au Brésil depuis 2002, où il est directeur associé d’AgroBrasConsult, bureau d’études spécialisé en investissements et marchés agricoles. Il est membre de l’Institut Fernand Braudel, think tank brésilien spécialisé dans les questions économiques et politiques. En mai 2018, il a publié « Brésil, les illusions perdues ; du naufrage au redressement » aux éditions François Bourin. Il est par ailleurs l’auteur d’une dizaine d’ouvrages, dont « Le Choc alimentaire mondial » (Albin Michel, 2009) et « Le Défi chinois » (Le Seuil, 2014).

Cette conférence est gratuite sur inscription



En partenariat avec

 

Jean-Baptiste Velut - guerres commerciales de Trump

Merdredi 21 novembre à 18h

à Gem Paris, 64-70 rue du Ranelagh, 75016 Paris

Conférence de Jean-Baptiste Velut, Maître de conférences en politique américaine à l’Université Sorbonne Nouvelle

Depuis son arrivée à la Maison Blanche, Donald Trump a lancé à coup de hausses tarifaires une série d’offensives commerciales contre le Mexique et le Canada, contre l’Union Européenne, contre la Chine surtout avec lesquels les Etats-Unis ont leur déficit d’échanges le plus élevé. Il a également remis en cause le système multilatéral, incarné ici par l’Organisation Mondiale du Commerce. A quels résultats concrets ont abouti ces différentes batailles menées au nom de l’intérêt des ouvriers américains ? Ces guerres commerciales risquent-elles de provoquer une chute des échanges mondiaux et de mettre en péril nos économies ?

Entrée gratuite sur inscription

Intervenant : 

Jean-Baptiste Velut est Maître de Conférences en Civilisation Américaine à l’Université Paris Est Marne-La-Vallée. Il est l’auteur d’une thèse intitulée « Libéralisation ou équité des échanges : Les conflits sur les modalités de l’élaboration de la politique commerciale américaine de l’ALENA à l’ALEAC » (2009, Paris 3/CUNY) (résumé) et a publié plusieurs articles sur la politique économique étrangère et les débats sur la mondialisation aux États-Unis. Ses récents projets de recherche portent sur les mobilisations progressistes contemporaines (altermondialisme, Occupy Wall Street, mouvements de consommateurs etc.).